Récits
Des profs racontent leur expérience avec DECclic - partie 1
Au colloque de l’AQPC de juin 2006, des professeurs, de diverses disciplines, ont témoigné de leur expérience avec la Plateforme collégiale DECclic. Claudette Ouellette, conseillère pour le DECclic a recueilli leurs témoignages. Voici, dans une première partie d'un récit, deux raisons qui les ont motivés, il y a deux ou trois ans, à utiliser DECclic dans leur enseignement.
L’omniprésence de la technologie
Deux professeurs, Francis Banville et André Zakrzewski ont choisi d’utiliser DECclic dans leur enseignement pour des raisons liées à l’omniprésence de la technologie dans leur cours. Dans leur cas, la présence des technologies et de l’ordinateur était incontournable, soit par le contenu du cours ou le contexte dans lequel le cours était donné.

Francis Banville
Francis Banville, professeur d’informatique à Rimouski spécialisé en réseautique, reconnaît que donner un cours sur les réseaux l’oblige à utiliser le réseau avec ou sans DECclic. Dès l’implantation de DECclic à son collège, il émigre toute sa documentation et la rend disponible dans l’échéancier du cours « … l'échéancier devient le cœur de mon cours, j’effectue des liens à mes contenus théoriques hébergés sur un serveur Web. Je rends disponibles les travaux à faire et la pondération de chacun d’eux. L’échéancier situe l’étudiant dans son cheminement. »

André Zakrzewski
André Zakrzewski, professeur de français littérature au Cégep de Sainte-Foy, trouve important d’utiliser la technologie avec ses étudiants de profil technoscientifique : « …c’était automatique de trouver une façon d’utiliser la technologie pour rentabiliser cet achat d’ordinateur et rentabiliser pédagogiquement la formation… Il y a trois ou quatre ans, je croyais qu’utiliser DECclic pour un prof de français littérature était problématique. Ce fut une belle aventure, un peu casse-cou. » Il a essayé tous les outils de DECclic avec plus ou moins de succès. Il a même offert une session plus virtuelle avec peu de présences en classe. Il a constaté que les étudiants qui venaient le voir à son bureau n’étaient pas ceux qui en avaient le plus besoin. Comme il préfère être plus présent avec les étudiants, il est revenu à la formation en classe. Cette expérience a modifié son enseignement, sa formation est devenue moins magistrale : « Je ne suis pas un prof qui donne, mais un prof qui coordonne, qui corrige, qui donne ses suggestions… Je travaille maintenant par projets. Les étudiants font des recherches, présentent des comptes rendus. Je rends disponibles ces travaux au groupe et j’effectue un retour en classe avec tout le monde. ».
La formation continue

Micheline Duranleau
Pour une formation continue qui s’adresse à une clientèle peu scolarisée, peu ou pas du tout expérimentée avec l’Internet, DECclic est apparue à Micheline Duranleau, coordonnatrice pour le programme AEC en Fabrication des produits laitiers à l’ITA, comme la solution idéale pour cette clientèle. Ces étudiants étaient inscrits à un cours intensif de chimie sur la production des produits laitiers. « L’utilisation de la plateforme m’a permis d’utiliser les ressources disponibles sur le Web, pour rafraîchir les connaissances de base en chimie. Elle a aussi permis, par la même occasion, de développer des connaissances transversales, dont la navigation sur le Web. ».
À suivre… Une deuxième partie de ce récit présentera trois autres raisons d’utilisation de DECclic : la simulation en coenseignement, la préparation des laboratoires et la dispersion des étudiants.
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